La princesse et ses princes (presque tous) charmants

C'est indéniable, la vie sur des roulettes s'avère souvent bien plus compliquée que sur deux jambes. Pour autant la situation offre parfois quelques petits avantages. Par exemple, se la couler douce lors du déménagement en se contentant de regarder tout le monde s'affairer pour vous car il vous est évidemment impossible de porter les meubles ou encore embaucher quelqu'un qui fait le ménage à votre place sans risquer de passer pour une grosse fainéante ! 
Mais, le meilleur privilège reste sans conteste d'être portée "comme un princesse" chaque fois que la situation l'exige et, il faut bien avouer que les occasions de "faire sa princesse" sont relativement fréquentes (ascenseurs en panne, lieux non accessibles car situés à l'étage, déclenchement intempestif d'une alerte incendie) ...

Bref, il n'est pas rare que des gars plus ou moins forts et plus ou moins délicats soient amenés à me porter sur des distances plus ou moins longues avec plus ou moins de facilité. (Non, non, ne comptez pas sur moi pour citer des nom, ce ne serait pas cool de balancer) !



L'avantage c'est que, contrairement aux princesses des contes de fées qui jurent fidélité à un seul et unique prince pour le restant de leurs jours, j'ai la liberté dans changer parfois même plusieurs fois par jour si la situation l'exige. J'ai renoncé à compter mais, je pense m'être retrouvée dans les bras d'environ deux cent "princes" différents au cours de ces vingt cinq dernières années. 

Bien entendu, sur le nombre, il y a eu des situations cocasses voire périlleuses notamment lorsqu'un collègue de travail a dû me porter (comme une princesse bien sur) dans les escaliers sous les yeux des enfants dont nous nous occupions. Evidemment, nos chères petites têtes blondes se sont exclamées d'une seule même voix: "Waouh, tu la portes comme une mariée ! Du coup, c'est quand que vous allez vous marier ? Vous nous inviterez, hein" ?

Le seul hic c'est qu'on est tous les deux partis dans un interminable fou-rire. Plus on riait, plus la force lui manquait. Résultat il s'en est fallu de très, très peu pour qu'il me lâche. 

A l'inverse des contes de fées, ce jour là, l'histoire aurait pu très mal se terminer.



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